Le bison blanc
Réalisateur du formidable Les nerfs à vif avec Robert Mitchum et Gregory Peck, Jack Lee Thompson, cinéaste d’origine britannique, signe en 1977 ce Bison blanc, étrange mélange de western et de film catastrophes.
Produit par Dino De Laurentiis, qui entend bien profiter du renouveau des films de monstres (Les dents de la mer réalisé deux ans plus tôt et le remake de King Kong en 1976), Le bison blanc cale son pas sur la quête de J.B Hicock (Charles Bronson), célèbre gunfighter de la Frontière, qui part en territoire sioux afin de combattre ce monstre sacré qui hante ses cauchemars.
Sur le modèle de Moby Dick, le film constitue une authentique curiosité où défilent les trognes du cinéma américain des années 70 (Ed Lauter, Jack Warden, Slim Pickens) au rythme d’un récit parfois décousu, comme si Thompson, au fond, ne savait pas exactement sur quel pied danser.
Vendu comme un film de monstres (voir la bande-annonce), Le bison blanc est la rencontre improbable entre deux genres peu mêlés au cinéma. Lors des séquences d’apparition du fameux bison, Thompson parvient pourtant à créer une atmosphère onirique et mélange habilement décors naturels et reconstitutions en studio. À découvrir.