Le beau-père
Après leur rencontre inattendue dans un supermarché, Susan Harding (Sela Ward) et David Harris (Dylan Walsh) projettent de se fiancer et de partager le même toit. Il devient naturellement le beau‑père de trois adolescents et tente de s’intégrer à chaque fois qu’il en a l’occasion. Néanmoins, peu à peu, le comportement angoissé et instable de David commence à éveiller les soupçons de Michael (Penn Badgley), l’aîné de la famille. Celui‑ci ne tarde pas à découvrir que l’homme est recherché activement par la police, car il s’agit d’un dangereux criminel.
Remake insipide du film de Joseph Ruben (1987), Le beau‑père use sans modération du jeu des apparitions‑disparitions dans le champ pour créer une once de suspense, sans résultat. Dommage, par ailleurs, que la séquence d’introduction nous délivre d’emblée le secret diabolique du tueur professionnel de famille recomposée. Dès le début, c’est plié.