Landes
1920. Liena (Marie Gillain) vient de perdre son mari, propriétaire de plantations de pins dans les Landes. Écartant des affaires Mme Hector, la tante de son époux, Liena décide d'achever l'électrification des hameaux habités par les ouvriers. Dans sa tâche, elle va pouvoir compter sur l'aide de son régisseur, Iban (Jalil Lespert), le seul capable de calmer la grogne des récoltants de résine qui se sont mis en grève. Mais Liena va rapidement se rendre compte que cette électrification est un projet dont personne ne veut et déclencher la colère des autres propriétaires...
Le personnage de Liena n'est pas sans rappeler d'autres grandes héroïnes en costumes fortement attachées à leurs terres. Ainsi, telle la Scarlett O'Hara d'Autant en emporte le vent ou l'Eliane Devries d'Indochine, Liena se démène pour faire fructifier et moderniser ses pinèdes, en mémoire de son mari. Mais que de peine sur son visage. Que de tristesse. Que d'austérité. C'est d'ailleurs ce côté sombre qui plombe le récit de François‑Xavier Vivès.
Malgré ses belles images, ses beaux costumes, sa mise en époque appliquée et la musique romanesque, il manque l'essentiel au film. Du souffle, de l'énergie, de la force, de l'audace. L'esthétisme seul ne peut pas tout.