par Carole Lépinay
09 mai 2018 - 10h04

La villa

année
2017
Réalisateur
InterprètesAriane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Gérard Meylan, Jacques Boudet, Anaïs Demoustier, Robinson Stévenin
éditeur
genre
notes
critique
7
10
A

Angèle (Ariane Ascaride), Joseph (Jean‑Pierre Darroussin) et Armand (Gérard Meylan) se sont réunis dans la maison familiale auprès de leur père gravement malade. Leurs retrouvailles n’exceptent pas quelques tensions.


C’est du côté d’une calanque près de Marseille que Robert Guédiguian a posé son objectif, irrésistiblement tourné vers le passé. Contrainte de revenir, Angèle (Ariane Ascaride, magnifique) doit affronter la résurgence d’une blessure qu’elle a tentée, des années durant, de dissimuler sous le fard protecteur de ses rôles au théâtre. De son côté, Joseph tente d’éradiquer son cynisme à la fois drôle et désespéré afin de retenir sa (jeune) petite amie Bérangère (Anaïs Demoustier).

 

Ainsi, auprès du père privé de la parole, les enfants discutent d’un temps figé sur de vieilles photographies, les souvenirs doux‑amers affleurent mais chez Guédiguian, le retour au pays natal n’exige ni bilan ni dérive nostalgique, il permet au restaurant familial tenu par Armand (le seul frère à être resté) de rompre avec sa solitude hivernale, à des enfants migrants, au cœur de notre actualité, de goûter un instant au (ré)confort d’un foyer… Une villa qui réunit en somme et qui donne sur l’horizon.

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Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
03/04/2018
image
BD-50, 107', zone B
1.85
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Français DTS-HD Master Audio 2.0
Français Audiodescription
sous-titres
Français pour sourds et malentendants
7
10
image

Un tournage en numérique qui ne se montre pas le plus précis du monde. Avec peu voire pas d'éclairages du tout, les scènes en basse lumière se montrent parfois difficiles. En revanche, quand le soleil se pointe sur la calanque, tout resplendit, l'eau brille et les visages aussi. Il nous manque quand même un surcroît de piqué pour être totalement comblés. 

7
10
son

Un 5.1 très efficace même pour ce genre de film au net penchant intimiste. Ce sont les bruits de la nature environnante (pluie, vent, tempête, roulis) qui en bénéficient le plus avec des surrounds toujours actifs pour une sensation de réalisme et de naturel bien supérieure en 5.1 qu'en 2.0, même si cette dernière se montre très convenable. À noter, des dialogues vraiment purs, ainsi qu'une belle scène de flashback joliment mise en musique. 

5
10
bonus
- Scènes perdues (6')
- Reportage sur le plateau du film (7')
- Bande-annonce

Des scènes de bord de mer, d'étreinte amoureuse dans un rafiot au milieu de l'océan qui dictent silencieusement la mélodie humaniste de ce beau film. Bien que sommaire, le reportage sur le plateau du film (petite équipe de vingt personnes) permet quant à lui d'appréhender le ressenti de la troupe. Une famille même. Un moment touchant.

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