La Vénus à la fourrure
Thomas (Mathieu Amalric) veut mettre en scène une nouvelle version de La Vénus à la fourrure et cherche une actrice pour le rôle principal. Les candidates se succèdent, mais Thomas est dépité par leur médiocrité. C'est alors que surgit trempée jusqu'aux os dans une tunique sexy en cuir Vanda, une femme délurée et un peu idiote. Tout ce que Thomas déteste. Il lui laisse pourtant sa chance et Vanda se métamorphose. Le rejet de Thomas se mue alors en obsession...
À l'approche du baccalauréat, Roman Polanski nous offre un joli commentaire de texte en huis clos sur les relations homme‑femme, dominant‑dominé et auteur‑acteur. Emmanuelle Seigner est d'ailleurs épatante dans le rôle de Vanda et contribue à faire de cette septième adaptation du roman érotique allemand de Leopold von Sacher‑Masoch une joute verbale jubilatoire.
César du Meilleur réalisateur 2014 mérité pour ce film qui a malheureusement fait un petit score en salles (265 000 entrées).
