La vengeance aux deux visages
Riche héritière australienne, Stephanie Harper (Rebecca Gilling) épouse Greg Marsden (James Reyne), joueur de tennis plus intéressé par sa fortune que par sa personne. À peine a‑t‑elle la bague au doigt que son mari, amoureux de sa meilleure amie, profite d’une partie de chasse pour la jeter dans la gueule d’un crocodile. Tout le monde la croit morte, mais Stephanie a survécu à cette attaque. Défigurée, elle passe plusieurs mois dans une clinique isolée dans un décor de carte postale. Après plusieurs opérations de chirurgie réparatrice, la voilà dotée d'un nouveau visage et d'une nouvelle identité. Plus belle que jamais, celle qui se fait désormais appeler Tara Welles retourne à Sydney pour se venger de son cruel époux…
Série australienne à succès des années 80, La vengeance aux deux visages contient tous les éléments du soap‑opera : amours, trahisons, déchéance, gloire et beauté… Ce mélodrame, plus Dallas que Le crocodile de la mort, devrait raviver les souvenirs des plus nostalgiques. À l'époque, la scène de l'attaque du saurien avait impressionné, plutôt réaliste pour une saga de ce type. Mais l'effet le plus réussi reste la transformation de l'actrice Rebecca Gilling, les maquillages rendant son changement d'identité et sa métamorphose assez crédibles. Hélas, le jeu approximatif de certains acteurs, les raccourcis scénaristiques et la mise en scène plan‑plan ne tirent pas vers le haut ce feuilleton, dont l'épilogue n'est pas à la hauteur du titre.