La tour du Diable
Unique rescapée d’une série de meurtres perpétrés sur l’île de Snape Island au large de l’Écosse, Penny (Candace Glendenning) confie ses souvenirs traumatisants à une équipe de chercheurs. Celle‑ci se rend directement sur le lieu mystérieux…
Réalisé par Jim O’Connolly (La vallée de Gwangi, Le cercle de sang), La tour du Diable construit sa trame horrifique autour du culte du dieu Baal et de la mythologie phénicienne. La configuration insulaire ainsi qu’une atmosphère brumeuse assoient l’empreinte gothique de la British Horror, tandis que l’intrusion d’une figure totémique ramène peu à peu les personnages, en désaccord constant, vers leurs pulsions les plus enfouies. L’érotisme affleure bientôt (avec scènes de nus et sur l’oreiller), en 1972, il brise les conventions du cinéma fantastique anglais.