La prophétie de l'horloge
Après la mort de ses parents, Lewis (Owen Vaccaro) part s’installer dans la vieille demeure de son oncle Jonathan Barnavelt (Jack Black). Un monde magique s’offre alors au jeune garçon de 10 ans. Rapidement initié aux pratiques ésotériques de la maison, il réveille accidentellement le redoutable Isaac Izard (Kyle MacLachlan), ennemi juré de son oncle.
D’Eli Roth, on retient un talent avéré pour le genre horrifique, de Cabin Fever aux deux remarquables chapitres d’Hostel (2005 et 2007), puis un goût indubitable pour le gore combiné à l’humour potache (le très moyen Green Inferno).
Destiné au grand public, La prophétie de l’horloge peut donc surprendre, d’autant plus qu’en dépit de quelques trouvailles marrantes comme l’idée du temps coulée dans les murs, les automates qui sèment la terreur ou les séquences « cra‑cra » (giclées de chair de citrouille et cadavre putrescent sorti de sa tombe), le récit n’achemine malheureusement pas notre apprenti sorcier vers un horizon plus inspiré que la saga Harry Potter. De toute évidence, Roth se contente de remplir le cahier des charges, ni plus ni moins.