La poupée diabolique
De passage à Londres, Vorelli (Bryant Haliday), marionnettiste et hypnotiseur, convie une spectatrice prénommée Marianne sur scène pour son numéro de magie. À ses côtés, son inséparable partenaire, Hugo, un pantin capable de saluer et se déplacer sans fils. Quelques jours plus tard, Marianne (Yvonne Romain) tombe malade, se renferme sur elle‑même, victime d’hallucinations. Son fiancé Mark (William Sylvester) commence à soupçonner Vorelli et son étrange marionnette…
Porté par le charme magnétique de Bryant Haliday, ce petit film échappé de la British Horror bâtit sa trame narrative autour du mythe du vampire, Vorelli renouvelant son énergie grâce à la possession féminine et dissimulant un passé dérangeant que l’investigation de Mark exhumera du côté de Berlin.
Bientôt, l’inquiétant pantin devient une victime à son tour, mais trois bons quarts d’heure durant, la démarche automatisée de Hugo, son regard habité et ses traits démoniaques auront accompli avec succès leur mission d'épouvante.