La nouvelle aurore
Après avoir été touché par un tir allemand durant la Seconde Guerre mondiale, le sergent Larry Nevins (Arthur Kennedy) apprend qu’il ne retrouvera jamais la vue. Désabusé, il entame une convalescence auprès d’estropiés de guerre comme lui. Seule une solidarité collective, suivie d’une rencontre inattendue, l’aideront à relativiser.
Cinéaste peu connu, Mark Robson débute comme monteur pour des œuvres remarquables, dont Citizen Kane, La féline ou Vaudou… Le producteur Val Lewton, alors à la tête de la RKO, lui donne carte blanche pour son premier film dès 1943. Concentré de mystère et d’atmosphère inquiétante, La septième victime amorce sa prédilection pour l’épouvante. S’ensuivent quelques œuvres horrifiques notables tels que Le vaisseau fantôme, L’île des morts ou Bedlam avec Boris Karloff. Récit d’une douloureuse réinsertion dans la vie civile, d’autant plus insurmontable à cause de la cécité, La nouvelle aurore tranche de manière brillante avec le genre qui l’a révélé.