La ligne droite
À sa sortie de prison, Leïla rencontre Yannick, qui vient de perdre la vue dans un accident de voiture. Elle‑même ancienne athlète de haut niveau, elle sera son guide dans la seule discipline que Yannick peut encore pratiquer : l'athlétisme. Sur la piste, Leïla et Yannick vont peu à peu se reconstruire…
Tout est très téléphoné dans ce drame : la rencontre des deux athlètes, leur envie commune de revanche sur la vie, la similitude entre le rôle de mère de Leïla et son statut de guide sportif, et surtout, l'amourette latente entre les deux compères. Tout sonne faux. Surtout le personnage de Cyril Descours, plutôt à l'aise sur la piste, mais beaucoup moins bon derrière le masque de la cécité et du rebelle. On s'enquiquine donc sévèrement entre deux séquences d'entraînement, les seuls moments où le film de Régis Wargnier trouve un peu d'air.