La légende d'Hercule
Hercule, fils du roi des dieux Zeus et de la reine Alcmène, est amoureux de la princesse Hébé. Mais le beau‑père d'Hercule, le roi Amphitryon, destine la princesse à son autre fils, le veule Iphiclès. Après une tentative d'assassinat ratée, Hercule est vendu comme gladiateur. Il mène alors la rébellion contre le supposé invincible Amphitryon.
Prenez un shaker, mettez un petit bout de Troie, une bonne dose de Gladiator, arrosez généreusement de l'imagerie numérique façon 300, ajoutez un culturiste inexpressif dans le rôle d'Hercule, servez bien frappé en croisant les doigts.
En croisant les doigts bien fort parce que La légende d'Hercule est, malgré ses ingrédients volés sur à peu près tous les étals hollywoodiens, l'un des films les plus ennuyeux qu'il nous ait été donné de voir ces dernières années.
Si l'on fait l'impasse sur le scénario stupide (les douze travaux changés... en un, le lion de Némée, expédié en une minute chrono), les acteurs en roue libre, les costumes kitchissimes et une absence totale de violence graphique pour ne pas fâcher la censure, il ne reste quasi rien d'attrayant dans ce film pondu par le vétéran Renny Harlin (58 minutes pour vivre, Driven).
Rien mis à part un premier combat, déjà vu mais impressionnant lors du prologue, et le combat final Amphitryon‑Hercule, effectivement spectaculaire. Soit dix minutes regardables sur une durée totale de 99 minutes. C'est vraiment trop peu.