La folle histoire d'amour de Simon Eskenazy
Un jour, Simon Eskenazy (Antoine de Caunes), un grand clarinettiste de renommée internationale, voit sa petite existence tranquille complètement chamboulée. Sa mère (Judith Magre), loin d’être une enfant de cœur, débarque et prolonge son séjour à l’hôpital dans son grand appartement parisien, son ex‑femme (Elsa Zylberstein) et son jeune fils de 10 ans surgissent de New York et, pour couronner le tout, Simon doit jongler entre deux relations sentimentales, un jeune professeur de philosophie psychorigide et un Algérois travesti. La porte ouverte aux complications en tous genres…
Suite de L’homme est une femme comme les autres, le film de Jean‑Jacques Zilbermann joue à fond, et plutôt bien, la carte du Vaudeville. Ici, l’autodérision est de mise, et là, la mixité judéo‑arabe ne fonctionne que sur le registre de l’humour et des effets virevoltants. Puis le clan bien disparate des gays et des hétéros finit par être pulvérisé grâce à l’irruption d'un travesti d’origine algérienne (Mehdi Debhi, formidable dans son interprétation d’homo maniéré), à l’origine du désordre et des petites contrariétés de Simon. Un régal d’imbroglio sentimental.