La femme au tableau
Maria Altmann (Helen Mirren), une réfugiée juive septuagénaire, demande à un jeune avocat de Los Angeles (Ryan Reynolds) de l'aider à récupérer un tableau de Klimt appartenant à sa famille, volé par les Nazis après l'Anschluss et exposé depuis dans le plus grand musée de Vienne. Mais l'Autriche n'entend évidemment pas rendre la toile (qui vaut plusieurs centaines de millions de dollars) à sa propriétaire légitime... Faute de recours, ils décident d'intenter un procès au gouvernement autrichien pour faire valoir leur droit et prendre une revanche sur l'Histoire.
La femme au tableau (quel mauvais titre français), c'est évidemment l'histoire du pot de terre contre le pot de fer. Un film de procès dont raffolent les Anglo‑Saxons, qui accroche immédiatement grâce à la personnalité de Maria Altmann (magistralement incarnée par Helen Mirren), à ses flashbacks touchants, à son tempo (le film est construit comme une enquête criminelle) et à son caractère authentique.
C'est attachant, mais un peu trop académique pour totalement l'emporter.