La Dream Team
Après La Beuze, Les 11 commandements et 15 ans et demi, Thomas Sorriaux poursuit dans le registre de la comédie avec une fiction sage mais bien fichue racontant les déboires d'une star du ballon rond qui, pour redorer son image de marque et relancer sa carrière, accepte de retourner dans son village natal et d'entraîner l'équipe de jeunes locale. Bien entendu, à force de bienveillance et de volonté, il va l'amener jusqu'à la consécration.
Bon, ça, on s'en doutait un peu dès le départ. Mais là où la Dream Team réussit à nous surprendre, c'est dans le portrait initial de Maxime Belloc (Medi Sadoun), joueur star immature et prétentieux du PSG (l'équivalent de Zlatan), mais aussi avec les caméos de quelques grandes figures du sport français (Chabal hilarant, Karabatic et quelques autres) et dans la gestion des seconds rôles, notamment celui de Chantal Lauby dans la peau d'un agent sportif ressemblant trait pour trait à Anna Wintour (la rédactrice en chef de l'édition américaine de Vogue).
Certes, ce n'est pas du haut niveau cinématographique, mais pour passer un peu de bon temps avant la rentrée, c'est amplement suffisant.