La clinique de l'amour
Dans cette clinique de l’amour, les sentiments des uns sont souvent contrariés et les guerres de territoire s’exercent de façon insidieuse : non seulement Michael Marshal (Bruno Salomone) a épousé l’infirmière dont son frère John (Artus de Penguern) est amoureux, mais il compte également profiter de la maladie de son père (fondateur de la clinique) pour empiéter sur sa fonction, avec l’aide de Samantha (Natacha Lindinger), perverse et manipulatrice à souhait.
Ainsi, dans ce vaudeville hospitalier, les rebondissements (à peine surprenants) vont bon train et une myriade d’acteurs braillards, tous échappés du petit écran, épuisent, à force d’hystérie cabotine, le potentiel comique de certaines situations. Encore une fois, il ne suffit pas de déjouer les codes de la comédie et de la romance pour renouveler le genre.