La clef
Éric Vincent, la trentaine, entretient un fort sentiment de malaise malgré une vie sans histoire. Un matin, un inconnu l’appelle et lui propose de récupérer les cendres de son père qu’il n’a jamais connu. Il refuse dans un premier temps, puis finit par se résigner. Il ne sait pas encore qu'il vient de mettre la main dans un engrenage infernal.
Après Cette femme-là et Une affaire privée, La clef clôt la trilogie de Guillaume Nicloux consacrée à la paternité et à la quête d’identité. Mise en scène âpre et comédiens parfaitement à leur aise (étonnant Guillaume Canet) réussissent à donner vie à ce polar plombé par des dialogues affreux, de trop nombreux flash-back et des connexions artificielles entre certains personnages. Le style Nicloux opère. Un certain temps.