La cité des enfants perdus
Incapable de rêver, le vieux Krank (Daniel Emilfork) fait enlever des enfants dans la cité portuaire voisine et les amène sur sa plateforme pour leur voler leurs rêves.
Le culte de l’image dans toute sa splendeur ! Et encore plus en 4K, absolument somptueux et appuyant encore davatage le parti pris quasi bicolore du film (des rouges et des verts, une idée de Caro à l'origine).
Bourré d’idées originales, d'une technique impeccable, de décors inspirés, d'effets spéciaux signés Pitof, de gamins craquants et de tout un tas de freaks aux gueules pas possibles, La cité des enfants perdus pèche parfois par son manque d'émotions et de véritable construction. Un film envoûtant néanmoins, assurément un tournant dans la carrière de Jean‑Pierre Jeunet.