par Jean-Baptiste Thoret
03 octobre 2012 - 14h12

L'orgie des vampires

VO
Il mostro dell'opera
année
1964
Réalisateur
InterprètesMarco Mariani, Giuseppe Addobbati, Barbara Howard
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

À condition d’être indulgent (Renato Polselli fut surnommé, par certains, le « Ed Wood italien »), L’orgie des vampires doit être vu comme une petite pépite du gothique transalpin qui réjouira les amateurs du genre.

Réalisé en 1964, L'orgie des vampires est une « resucée » d’un film, L’amante del vampiro, tourné un an auparavant. L'histoire d'un chorégraphe et sa petite troupe de jeunes danseuses qui se retrouvent sur la scène d’un théâtre plutôt lugubre, et vont être victimes d’une étrange malédiction. Autre étrangeté : la meneuse semble déjà connaître ces lieux labyrinthiques et on apprend bientôt que celle‑ci est la réincarnation d’une défunte, dont le vampire était éperdument amoureux.

On retrouve dans cette « orgie » (le mot est un peu fort…) tous les thèmes et motifs du genre : un érostime un peu cheap (les sbires du vampire en chef, sortes de midinettes qui arpentent en nuisette les couloirs du château), un lieu rempli de chausse‑trappes, de murs à double‑fond et de passages secrets, une malédiction ancestrale qui n’attendait qu’un peu de chair fraîche pour faire à nouveau des siennes, un orage, et une poignée de séquences devenues cultes, à commencer par cette scène saphique entre une danseuse et un essaim de vampirettes. Pour les amoureux du cinéma de genre italien.

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dvd
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Il mostro dell'opera
Tous publics
Prix : 14,99 €
disponibilité
05/06/2012
image
DVD-9, 80', zone 2
1.66
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Français Dolby Digital 2.0
Italien Dolby Digital 2.0
sous-titres
Français, italien
3
10
image
Malgré les efforts de restauration, la copie reste usée. La définition n’est pas franchement accrocheuse, les contrastes sont un peu légers (vu le nombre de scènes sombres) et les défauts sont encore trop nombreux (rayures, taches, poussières, points blancs, etc.). Sans parler des scènes ajoutées en VO dont la qualité est cette fois‑ci très usée. Mais vu la rareté du film, c’est excusable.
3
10
son
La VF est franchement à éviter avec ses doublages mal calés et son manque de relief au niveau des ambiances. La VO italienne offre davantage de matière, malgré des voix étriquées et une musique criarde.
3
10
bonus
- Sujet sur le réalisateur (25')
- Diaporama
La présentation du film est plutôt intéressante. Dommage que le son soit de mauvaise qualité.
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