L'hypnotiseur
Après l’assassinat sordide d’une famille dans la banlieue de Stockholm, l’inspecteur Joona (Tobias Zilliacus) tente de trouver des réponses auprès de Josef (Jonatan Bökman), unique survivant et témoin du carnage. Mais plongé dans le coma, l’adolescent ne peut faire progresser l’enquête. Joona décide alors de solliciter les services d’Erik Maria Bark (Mikael Persbrandt), un hypnotiseur réputé mais qui n’est plus censé exercer, suite à une faute professionnelle.
Bien loin des œuvres intimistes et un brin académiques auxquelles il nous a habitués au cours de sa carrière américaine, Lasse Hallström met le cap sur son pays d’origine et signe son premier thriller. Certes, quelques grosses ficelles scénaristiques permettent à l’intrigue d'avancer tant bien que mal, et en dépit de ses rebondissements souvent prévisibles. Néanmoins, l’investigation sur fond de névrose filiale (laquelle contamine même la famille de l’hypnotiseur afin d’entretenir le suspense à son comble), ainsi qu’un convoi final s’acheminant vers un wilderness polaire, suffiront à nous faire trembler d’effroi.