L'empreinte de l'ange
Tandis qu’elle vient chercher son fils Thomas à un goûter d’anniversaire, Elsa (Catherine Frot) tombe sur la petite Lola et se persuade qu’il s’agit de sa propre fille. Elle tente alors de se rapprocher de l’enfant, de sa famille et surtout de sa mère Claire (Sandrine Bonnaire) qui, après l’avoir accueillie les bras ouverts, découvre un jour les motifs cachés de sa nouvelle amie.
Plane sur L’empreinte de l’ange une inquiétude proche du cinéma de Chabrol, où la difficulté à interpréter les actes et les motivations des personnages tient le film sur un fil ténu, entre thriller et drame. Le talent de Safy Nebbou réside précisément dans sa capacité à naviguer entre deux genres, en différant au maximum (mais de façon plutôt décevante) le dénouement du récit.
Une réussite en demi-teinte portée par l’interprétation de Catherine Frot, actrice caméléon capable de faire rire ou de terrifier en un seul et même regard.