par Carole Lépinay
29 juin 2012 - 11h15

L'empire des ombres

VO
Vanishing on 7th Street
année
2010
Réalisateur
InterprètesHayden Christensen, John Leguizamo, Thandie Newton, Jacob Latimore, Taylor Groothuis, Jordan Trovillion
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Détroit. Dans une salle de cinéma, la projection d’un film tourne au cauchemar lorsque Paul (John Leguizamo), le projectionniste, s’aperçoit que les spectateurs se volatilisent les uns après les autres. Il comprend très vite que l’obscurité grandissante est responsable de ces mystérieuses disparitions. Il se réfugie alors dans un bar en compagnie d’une poignée de survivants. Ils vont tenter, ensemble, de contrer ces ténèbres meurtrières.

L’empire des ombres ne brille pas vraiment par son originalité, tant le recyclage et le recours systématique aux classiques du genre semble palier une sécheresse créatrice évidente. Néanmoins, l’impact des références issues du cinéma d’horreur n’affaiblit en rien la puissance inquiétante de ce Détroit menaçant (souvenez‑vous, la ville de Robocop), désertée par des humains, happés violemment par des projections sombres et rampantes, sans origine et sans raison, comme s’il s’agissait de nappes de pétrole fantomatiques ou d’étrangers indiscernables et nocifs.

Bien sûr, on devine l’empreinte de Polanski, à travers Rosemary (Thandie Newton), la jeune femme qui cherche désespérément son enfant, et plus encore celle de Romero, avec l’invasion, démunie de cause, de la masse opaque et dévorante. Un cauchemar éveillé pour un film sous influence.

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Vanishing on 7th Street
Tous publics
Prix : 14,99 €
disponibilité
01/06/2012
image
BD-50, 92', zone B
2.35
HD 1 080p (AVC)
16/9 natif
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
sous-titres
Français
8
10
image
C'est sombre. Très sombre même. Et pourtant cette édition HD s'en sort avec les honneurs grâce à une parfaite gestion des lumières et une définition correctement aiguisée. Ce n'est pas la photo de l'année, mais pour un polar apocalyptique de ce style, c'est amplement suffisant.
8
10
son
Les basses sont redoutables. À chaque disparition, le subwoofer se met à grogner avant d'entamer une franche descente dans les infragraves dont l'impact est garanti. La musique, elle, joue aussi son rôle à merveille et maintient une tension constante. Redoutable.
3
10
bonus
- Autour du film (7')
L'équipe artistique est réunie pour commenter chaque facette ténébreuse du film. Bof.
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