L'effet papillon 3
Sam (Chris Carmack) possède l’étrange pouvoir de remonter le temps, et donc, d’intervenir sur les faits passés. Mais il utilise ce don avec précaution, car il faut tenir compte de l’effet papillon : chaque modification du passé bouleverse automatiquement la suite des événements. Grâce à ce talent hors du commun, Sam assiste la police dans ses enquêtes, en tant que médium. Mais il n’intervient jamais sur le cours des choses. Il l’a fait une seule fois jusqu'à présent : adolescent, pour sauver sa sœur (Rachel Miner) d’un terrible incendie. Un beau jour, il reçoit la sœur de son ancienne petite amie, assassinée dans de mystérieuses circonstances. Le principal coupable va être exécuté. Mais la sœur est convaincue que ce dernier est innocent…
Si L’effet papillon premier du nom avait durablement marqué les mémoires, le second volet en était l’antithèse. Ce troisième chapitre, évidemment loin d’être original, ajoute au concept initial la présence d’un serial killer. Sous forme d’enquête, donc, ce thriller se veut aussi plus sanglant, n’hésitant pas à mettre en scène des meurtres très graphiques, à grands renforts de séquences gore. Si la réalisation et le montage, un brin épileptiques, ont tendance à agacer, mimant les tics de bon nombre de productions du genre, ce troisième « effet Kiss Cool » s’avère être une honnête série B, toutefois un brin téléphonée dans sa conclusion.