par Jean-Baptiste Thoret
04 juin 2013 - 11h13

L'effaceur

VO
Eraser
année
1996
Réalisateur
InterprètesArnold Schwarzenegger, Vanessa William, James Caan, James Coburn
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Schwarzie efface. Sous les traits de l'agent fédéral Kruger, il est celui qui, dans l'ombre, règle les affaires courantes du gouvernement. Lorsqu'il entre en scène, c'est pour faire disparaître les traces de son (ou sa) protégé (e). Après le passage de Kruger, vous n'existez plus. Plus de papiers, plus de logis plus de souvenirs, vous êtes officiellement mort. Et ça peut vous sauver la vie. Mais parce qu'elle a fourré son nez là où il ne fallait pas, Vanessa Williams (ex‑bombe du cinéma US qui terminera bizarrement sa carrière dans Desperate Housewives) est devenue LA mission de Schwarzie. Ensemble, ils vont alors découvrir un gigantesque complot gouvernemental.

Réalisé par Charles Russell (The Mask), L'effaceur est un film d'action plus sérieux qu'il n'y paraît et comporte quelques séquences originales pour l'époque (le saut sans parachute ou l'attaque des crocodiles, malgré les effets spéciaux cuits par le temps) et devient, l'air de rien, une bonne petite surprise.

Pour la petite histoire, sachez enfin que le scénario fut co‑signé par Walon Green, auteur du script de La horde sauvage de Peckhinpah.

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Eraser
Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
29/05/2013
image
BD-25, 114', zone B
2.40
HD 1 080p (VC-1)
16/9 natif
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Anglais Dolby TruHD 5.1
Anglais Dolby Digital 5.1
Allemand Dolby Digital 5.1
Italien Dolby Digital 5.1
Espagnol Dolby Digital 5.1
Québécois Dolby Digital 5.1
sous-titres
Français, italien, espagnol, portugais, danois, finnois, norvégien, suédois, chinois, coréen, anglais, allemand, italien pour malentendants
7
10
image
La chaleur d'époque est toujours là, un peu trop même, donnant des visages bien saumonés et une ambiance parfois un peu doucereuse. Cela dit, les très nombreuses scènes de nuit (plus de la moitié du film) ressortent parfaitement. Idéalement contrastées et pimentées à la HD, elles trouvent ici une nouvelle jeunesse. Beaucoup de lisibilité donc, aucun défaut d'image ou d'usure, et un vrai charme vintage pour toutes les scènes d'intérieur, presque sorties des Seventies. Hormis quelques plans d'ensemble un peu bouchés dans le fond de l'image et des gros plans parfois vitreux, on montait notre note d'un cran.
5
10
son
Signée Alan Silvestri, la BO n'est pas plus remarquable que ça. Mais la bande‑son sait se montrer dynamique à sa façon, en VO comme en VF. Si les deux mixages sont identiques au niveau des rares effets, pour les graves, la présence de la musique, l'impact des voix et le débit général, c'est vers la VO qu'il faudra vous tourner.
0
10
bonus
- Aucun
RAS.
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