L'affaire SK1
Paris, 1991. Franck Magne (Raphaël Personnaz) fait ses premiers pas à la brigade criminelle au 36, quai des Orfèvres. Sa première enquête porte sur l'assassinat d'une jeune fille et l'amène à étudier des dossiers similaires qu'il est le seul à connecter les uns aux autres. Pendant plusieurs années, obsédé par cette enquête, il traquera ce tueur en série auquel personne ne croit, alors que les victimes se multiplient...
Cette plongée au cœur de l'horreur et de l'affaire « Guy Georges, le tueur de l'Est parisien » offre, en réalité, deux lignes de récit concomitantes : d'un côté l'enquête dans le pas de l'inspecteur Magne pendant dix ans, et de l'autre, le procès à travers le regard de Frédérique Pons, l'avocate chargée de la défense du monstre.
Glauquissime à souhait, ce Zodiac à la française ressemble davantage à un compte rendu d'enquête dénué de tension et de suspense, qu'à un film dossier palpitant malgré une issue connue de tous.