Kraken
Issu du répertoire des légendes médiévales scandinaves, le « Kraken » désigne une créature fantastique hantant les profondeurs marines. Poulpe géant, calamar doté d’interminables tentacules, le Kraken veille sur l’Opale, une pierre précieuse dont l’origine constitue l’un des enjeux scénaristiques de cette série B (voire Z), réalisée par Tibor Takacs (La fissure, Rats, Mansquito) en 2006.
Co-produit par Sci-Fi Channel, Kraken débute avec la disparition d’un couple de vacanciers dans le Détroit de la Désolation, tous deux engloutis par un immense monstre ventousé sous les yeux de leur rejeton, plongé juste avant le massacre dans la lecture de 20 000 lieues sous les mers (ça commence mal…). Les années ont passé et le gamin s’est transformé en acteur bodybuildé et souriant, flanqué du charisme d’une nouille. Très vite, notre homme fait équipe avec une archéologue blonde en bikini afin de retrouver ce Kraken qui le hante depuis son enfance.
Scénario linéaire et basique, acteurs calamiteux (même en hommes invisibles), bad guys en noir mal rasés et fumeurs de cigares, effets spéciaux dignes d’un space invader des années 1980… Une fois prévenu, libre à vous de plonger.