par Jean-Baptiste Thoret
01 juin 2011 - 15h11

Kill me Please

VO
Dignitas
année
2009
Réalisateur
InterprètesAurélien Recoing, Virginie Efira, Benoît Poelvoorde, Bouli Lanners, Philippe Nahon
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Farce macabre réalisée en noir et blanc pour un budget plutôt modeste, Kill me Please se déroule dans la clinique d’un certain docteur Kruger, bâtisse immense plantée au fond des bois, où de riches patients viennent payer leur suicide médical assisté.

Dans ce monde feutré qui s'inspire vaguement de la fameuse clinique Dignitas située en Suisse, tout va se dérégler brutalement, lorsque les villageois de la région, pour des raisons qui resteront un peu opaques, décident de sortir les armes et d'éliminer eux‑mêmes les patients de la clinique.

En dépit d’un casting soigné et de choc (Aurélien Recoing, Benoît Poelvoorde et Bouli Lanners : le film fut produit en Belgique), Olias Barco semble ne pas savoir où il veut vraiment aller : vers une resucée de C’est arrivé près de chez vous en milieu hospitalier ? Une version délirante de La clinique de la forêt noire ? Une comédie absurde et loufoque sur l’euthanasie ? Kill me Please séduit, amuse, mais son côté foutraque laisse un goût d’inachevé. Dommage.

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dvd
cover
Dignitas
Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
18/05/2011
image
DVD-9, 92', zone 2
1.85
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Français Dolby Digital 2.0
sous-titres
Aucun
7
10
image
Comme l'explique le cinéaste au cours de son interview, le choix du N&B a été dicté par des raisons budgétaires (peu importent les costumes, les décors, le mauvais temps). Tourné en dix‑huit jours, Kill me Please possède donc des défauts (grain surtout, flous) et des qualités (certaine épure visuelle notamment). Pas de quoi graver la rétine à jamais, mais pas de quoi repousser non plus, bien au contraire.
7
10
son
Là aussi, l'équipe a joué l'économie avec une bande‑son minimaliste, presque froide, présentant quand même des dialogues toujours bien placés et des ambiances naturelles très présentes. Une bonne stéréo.
5
10
bonus
- Interview d'Olias Barco (20')
- Scènes coupées (21')
- Court métrage en noir et blanc (photographié par le directeur de la photo Thierry Arbogast, dont la fille joue ici un petit rôle) (4')
- Bande-annonce
Elle aussi en N&B, cette interview d'Olias Barco mal montée et doublée de petits cartons redondants, se suit tout de même avec plaisir, retraçant le parcours du cinéaste et revenant sur ses choix de metteur en scène pour ce film à petit budget. Notons que le journaliste à la tête des opérations semble particulièrement peu dégourdi, et que Olias Barco est ce que l'on peut appeler « un bon client ». Heureusement pour lui…
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