Kill me Please
Farce macabre réalisée en noir et blanc pour un budget plutôt modeste, Kill me Please se déroule dans la clinique d’un certain docteur Kruger, bâtisse immense plantée au fond des bois, où de riches patients viennent payer leur suicide médical assisté.
Dans ce monde feutré qui s'inspire vaguement de la fameuse clinique Dignitas située en Suisse, tout va se dérégler brutalement, lorsque les villageois de la région, pour des raisons qui resteront un peu opaques, décident de sortir les armes et d'éliminer eux‑mêmes les patients de la clinique.
En dépit d’un casting soigné et de choc (Aurélien Recoing, Benoît Poelvoorde et Bouli Lanners : le film fut produit en Belgique), Olias Barco semble ne pas savoir où il veut vraiment aller : vers une resucée de C’est arrivé près de chez vous en milieu hospitalier ? Une version délirante de La clinique de la forêt noire ? Une comédie absurde et loufoque sur l’euthanasie ? Kill me Please séduit, amuse, mais son côté foutraque laisse un goût d’inachevé. Dommage.