Kick-Ass
Dave Lizewski est un loser pur et dur, le type de collégien à lunettes que personne ne remarque, le genre que les filles prennent pour l’homme invisible, sans talent particulier, juste flanqué de deux potes aussi fadasses que lui. Mais Dave est un fondu de comics, et donc de super‑héros.
Un jour, une idée farfelue lui traverse l’esprit : pourquoi ne pas devenir un super‑héros ? Une tenue jaune et verte et deux gourdins attachés dans le dos plus tard, voilà notre ado arpentant les rues de New York à la recherche d’une bonne action à accomplir. Seulement voilà, dans les rues, les malfrats sont bien réels et l’un d’entre eux, le chef de la mafia locale, ne donne pas dans la dentelle. Le destin de Dave bascule lorsqu’il croise la route de ce « parrain » brutal et d’un père et de sa fille (Nicolas Cage et la géniale Chloe Moretz) qui, eux aussi, ont décidé de devenir des super‑héros.
Adapté d’un D.C comics éponyme, Kick‑Ass est une petite merveille qui parvient à sortir du pastiche attendu façon post‑Tarantino du film de super‑héros pour mêler habilement séquences d’action, mélodrame familial et teenage movie. Doté d’une BO impeccable, le troisième film de Matthew Vaughn (Layer Cake) surprend constamment, ne lésine pas sur la violence, multiplie les références, et retombe miraculeusement sur ses pieds. L’un des musts du moment.