Joséphine s'arrondit
Tout va trop bien pour Joséphine (sauf sa mère, sauf son boulot, sauf sa sœur, sauf son poids). Son mec Gilles est un amour et leur nouveau nid décoré avec soin propice à une vie d'amoureux fougueux. Patatras, une nuit, Joséphine a la peur de sa vie, elle a beau compter et recompter, il y a comme un bug dans ses plaquettes de pilules. Trente‑six tests de grossesse plus tard, la nouvelle est confirmée : Joséphine est enceinte. Les neuf mois à venir vont ressembler à un grand‑huit émotionnel pour Jo et Gilles. Sans compter la famille et les potes, jamais derniers pour ajouter de la confusion à la panique générale.
Marilou Berry, déjà à l'affiche du premier Joséphine (Agnes Obadia, 2013), adapté des bandes dessinées éponymes de Pénélope Bagieu, signe son premier film en tant que metteur en scène. Les faux pas et petits trous d'air sont nombreux (on ne croit pas assez à certains personnages et des problèmes de rythme plombent la première partie du film), mais la bonne humeur générale, le jeu généreux de Marilou Berry et quelques scènes tordantes (à commencer par le sous‑titrage des deux copines en pleurs) valent le détour pour qui sera disposé à passer un moment léger et décalé.