Jigsaw
On la croyait définitivement bouclée, la saga initiée par James Wan en 2004 devait s’achever en apothéose 3D il y a huit ans (cliquer pour accéder au test de Saw premier du nom). Son triomphe au box‑office (plus de 136 millions de dollars) a de toute évidence poussé Twisted Pictures à remettre le couvert et qu’importe si le torture‑porn a fait du recyclage son fonds de commerce.
Le huitième opus assuré par les frères Spierig (Daybreakers, Predestination) exhume le sadique John Kramer (Tobin Bell) une décennie plus tard afin qu’il poursuive sa purge un brin moralisatrice. Au programme, un échantillon d’individus cumulant les horreurs humaines et « marionnetisés » par le justicier psychopathe. La formule gore déballe seringues empoisonnées et instruments de torture aiguisés, sans oublier la terrifiante poupée ventriloque, présage de mort imminente.
Quand bien même le tandem Spierig nous épargne la photo crade et le montage épileptique coutumiers de la saga, le scénario fondé sur le comeback du « Tueur au puzzle » faiblit avec l’irruption d’un meurtrier fadasse en passe de prendre son relais. Un doublon malvenu qui ne signe pas pour autant l’arrêt de mort de la franchise, un deuxième opus de Jigsaw (ou Saw 9) serait en préparation, au secours !