JeruZalem
Rachel (Yael Grobglas) et Sarah (Danielle Jadelyn), deux Américaines, font un séjour sur la terre de leurs aïeuls en Israël. Leurs vacances initialement prévues à Tel‑Aviv se retrouvent modifiées lorsqu’elles rencontrent un jeune chercheur féru d’archéologie. Ils mettent ainsi le cap sur Jérusalem, où la communauté juive s’apprête à célébrer Yom Kippour. Tout bascule ce fameux Jour du Grand Pardon.
Auréolé du prix du jury au dernier Festival de Gérardmer, le film des frères Paz ne propose pourtant rien de nouveau quant au procédé emprunté, si ce n’est qu’une paire de smart glasses multifonction a remplacé l’habituelle caméra cahotante du sous‑genre.
En état d’alerte maximale, la ville Sainte engloutit soldats et civils dans ses dédales souterrains tandis que des démons ailés prolifèrent à la surface. On repère bien sûr l’influence de George Romero, jusque dans la puissance contaminatrice de ces créatures mangeuses d’hommes. L’intention est louable mais le résultat, plombé par la subjectivité volubile du found‑footage (en dépit de la menace, Sarah éprouve un irrésistible besoin d’agrandir sa focale pour observer le monstre en face d’elle), déçoit.