Jack Reacher saison 3
L’ex‑militaire Jack Reacher, mélange improbable entre Terminator et Hercule Poirot, est de retour pour une troisième saison aussi singulière que cathartique. Et plus complexe encore. Le héros des romans de Lee Child, autrefois incarné au cinéma par Tom Cruise (Jack Reacher et Jack Reacher : Never Go Back), est désormais campé par l’impressionnant Alan Ritchson (Blood Drive) qui, du haut de ses 2,10 m et ses 110 kg de muscles, ne doit pas être un cadeau à la cantine.
Et pourtant, dans cette nouvelle saison, il va tout de même réussir à trouver un adversaire encore plus imposant que lui, incarné par Olivier Richters, un bodybuilder professionnel aux mensurations hors normes : 2,16 m et 160 kilos.

Olivier Richters (à gauche) et Alan Ritchson (à droite)
Muscles et neurones, la bonne formule de Jack Reacher
Adaptée du roman Ne pardonne jamais (2003), cette saison suit Reacher alors qu’il tente de sauver un agent infiltré de la DEA tout en démantelant un complot savamment orchestré par ses anciens collègues, étroitement lié à son passé militaire. Et comme toujours dans la série, il ne faut pas se fier aux apparences : si les scènes d’action ne font jamais dans la dentelle, l’intrigue, elle, est habilement construite, judicieuse et surtout captivante. La mise en scène reste classique mais d’une redoutable efficacité, remarquablement soutenue par son montage.
Le tout est agrémenté d’un humour dévastateur, porté par le personnage de Reacher qui réussit la prouesse d’être très drôle tout en restant totalement stoïque. Saison après saison, l’acteur et les scénaristes se bonifient, pour le plus grand plaisir des fans du personnage. Et son interprète de conclure : « Chaque saison doit surpasser la précédente, et je crois sincèrement que nous avons atteint ce but avec cette troisième saison ». On plussoie sans hésitation.