Irish Gangster
Cleveland, 1976. La guerre des gangs est déclarée, si ce n’est qu’ici, un homme seul s’oppose à la mafia italienne. Danny Greene (Ray Stevenson) n’est pas seulement un bandit notoire, il incarne une sorte de Robin des Bois animé par une droiture certaine et un sens aigu de l’éthique. Loin de cautionner ses agissements et son influence grandissante, le président des dockers engage alors un tueur professionnel, mais Greene est un véritable dur à cuire. Le centre‑ville ne tarde pas à connaître une vague d’explosions de bombes. Que les règlements de comptes commencent.
L’histoire vraie de Danny Greene, célèbre gangster des Seventies, totalement affranchi du système mafieux et unique responsable de son évolution sociale. Docker à l’origine, Greene parvient, armé de sa finesse et de son intelligence, à détourner les codes immuables du réseau mafieux.
Le réalisateur Jonathan Hensleigh avance toujours aux côtés de ce héros à la droite puissante, bien que les tentatives d’assassinats et les voitures piégées, auxquelles il échappe, ne proviennent pas d’une invention scénaristique édulcorée, mais de faits réels (d’ailleurs, le biopic progresse avec une succession d’archives télévisées). Le sentiment de déracinement envers une Irlande, qu’il n’a pourtant jamais vue, renforce l’identité déjà bien singulière de notre gangster au grand cœur, à qui l’on doit l’effondrement du syndicat du crime à Cleveland.