Instinct de survie
Afin de se remettre d’un divorce difficile, John James (Kevin Costner) a décidé de s’installer dans une maison de campagne isolée avec ses deux enfants. Il y a bien sûr les rapports entre parents et enfants qui se compliquent après la séparation, mais la jeune Louisa (Ivana Baquero) se comporte de façon très étrange. Il faut dire que la maison familiale jouxte des sépultures et James commence à établir un rapport entre eux.
Quoi de plus efficace qu’une austère demeure au beau milieu de nulle part pour favoriser le transformisme d’une adolescente que l’on croit rebelle mais qui, finalement, serait possédée par les clones ratés des body snatchers ? De son côté, Kevin Costner, en père à la fois héroïque et effacé, tente mais rate son grand retour. En résumé, une éternelle course à la survie dès lors que la cellule familiale, déjà ébréchée, jongle entre le mélodrame et les voies de l’horreur qui n’assure pas. Bof.
