par Carole Lépinay
25 juin 2010 - 14h29

Inside

VO
From within
année
2008
Réalisateur
InterprètesElizabeth Rice, Thomas Dekker, Kelly Blatz, Laura Allen, Adam Goldberg, Margo Harshman
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Après le suicide de Sean, un adolescent marginal vivant dans un petit bourg résidentiel des États-Unis où la religion est omniprésente, la ville entière semble frappée d’un mal mystérieux. Conforme à la théorie des dominos, les habitants disparaissent les uns après les autres dans des conditions pour le moins mystérieuses. La jeune Lindsay (Elizabeth Rice), qui s’est liée d’amitié avec Aidan (Thomas Dekker), le frère du défunt Sean, va tenter de mener sa propre investigation. Un livre de sorcellerie serait à l’origine du chaos.

Film fortement influencé par l’imagerie du cinéma d’horreur japonais (silhouettes terrorisantes, créature au teint blafard, yeux exorbités et cheveux longs), Inside s’appuie essentiellement sur le jeu des apparitions express dans le champ de doubles meurtriers, pour structurer sa dynamique de l’épouvante. Ainsi, les personnages sont poussés à se donner la mort ‑le moi devient, par ailleurs, l’ennemi le plus redoutable‑ et le suicide arrive comme une alternative paradoxale au phénomène. Ici, les individus se suicident contre leur gré, mais sous l’impulsion d’un autre qui les ressemble. Terrifiant.

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From within
Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
07/07/2010
image
BD-25, 86', zone B
1.85
HD 1 080p (Mpeg4 AVC)
16/9 natif
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
sous-titres
Français
7
10
image
Tous les ingrédients du film d'horreur sont là, mais pas les plus crasseux du genre, loin de là. L'image est même plutôt naturelle et saillante malgré quelques fourmillements en arrière‑plan qui induisent, avec les contrastes parfois délicats, quelques soucis de lisibilité. On aurait aussi aimé un peu plus de dynamique et de précision. On le répète, l'ambiance se veut sombre et naturelle à la fois, et on s'y habitue très bien.
7
10
son
Comme bien souvent, la différence entre la VO et la VF se fait sentir lors des moments clés ou jingle sonores, plus chargés de sons de toutes sortes (ici, aigus de préférence). C'est lors de ces montées en intensité que l'on note une spatialisation moins efficace en français. Comme souvent également, les voix françaises se montrent trop proéminentes par rapport aux ambiances. La VO, bien plus équilibrée, forme vraiment un « tout » appréciable.
0
10
bonus
- Bande-annonce (2')
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