Independence Day : Resurgence
L'inconvénient avec ce genre de film, c'est d'en faire une critique quelques jours après son visionnage. Aussitôt vu, aussitôt disparu de notre mémoire. Mauvais signe ? Oui et non. Premièrement, on s'en doutait, on n'est pas venu pour ça. Deuxièmement, passer une heure devant une resucée aux relents post‑11 septembre peut avoir quelques avantages : se reposer les neurones (cela fait du bien, parfois), se remémorer l'époque du premier opus avec nostalgie, faire le point sur les fêtes de fin d'année, son plan de table ou toute autre activité ne nécessitant pas un calme absolu. Ce qui laisse un vaste champ des possibles.
Au final, cet Independence Day : Resurgence se laisse voir, de loin, d'un œil torve et distrait. On esquissera un sourire à la vue du microscopique rôle de Charlotte Gainsbourg et on se dira que seul Roland Emmerich est capable d'en balancer autant pour aussi peu au final. Un sacré challenge, réussi haut la main.