par Carina Ramon
11 juin 2012 - 15h45

Il était une fois… une fois

année
2011
Réalisateur
InterprètesFrançois-Xavier Demaison, Anne Marivin, Charlie Dupont, Jean-Luc Couchard, Didier Flamand
éditeur
genre
notes
critique
3
10
A

Willy Vanderbrook, un concierge franco‑belge travaillant dans l'hôtellerie de luxe (François‑Xavier Demaison), postule à Paris dans un grand établissement de la Place Vendôme. Son CV et son expérience sont exemplaires, l'entretien se déroule à merveille, mais une fois dans l'ascenseur du retour, il surprend une conversation peu élogieuse et puérile à l'égard de ses compatriotes belges. Il sera recalé.

Quelques jours plus tard, il est de retour à l'hôtel en tant que roi des Belges, accompagné de sa fausse femme (Anne Marivin) et de ses soi‑disant chargés d'affaires. Qu'on lui déroule le tapis rouge, la suite forcément royale, les mets les plus raffinés et tout le tralala ! La fête peut commencer !

Dans le viseur de cette petite comédie pas toujours drôle produite par Dominique Farrugia, les sentiments parfois condescendants des Français vis‑à‑vis de leurs voisins et amis belges. Au bout du compte, quelques resucées de séquences culte qui ont déjà fait leurs preuves au cinéma (la scène des « chiens/siens » de Bienvenue chez les Ch'tis et la leçon de prononciation notamment), pour un film sur les clichés qui ne parvient pas à les éviter lui‑même. Mention spéciale toutefois à Jean‑Luc Couchard, pendant belge du déjanté Ken Jeong (Very Bad Trip).

sur les réseaux
proposer une vidéo
test
blu-ray
cover
Tous publics
Prix : 24,99 €
disponibilité
27/06/2012
image
BD-50, 95', zone B
1.85
HD 1 080p (AVC)
16/9 natif
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Français Audiodescription
sous-titres
Français pour sourds et malentendants
8
10
image
Pour une comédie de cet type, le rendu est très soigné (on remarque à peine les quelques séquences un peu lisses), doté de tons chauds, de contrastes solides et d'une jolie lumière parfaitement dosée. Rien de mémorable devant l'éternité cela dit.
7
10
son
À part la musique et quelques ambiances sur les surrounds, ne comptez pas sur ce film pour animer vos enceintes et tester leurs capacités. Une répartition toutefois suffisante pour ce genre de film.
3
10
bonus
- Scènes coupées (10')
- Making of (31')
- Leçon de belgitude (26')
C'est sans doute une blague belge. Le vrai making of est en fait le sujet intitulé « Leçon de belgitude ». Un petit doc sympathique dans les coulisses du tournage, avec fous rires à gogo, répétitions, prises ratées et bonne humeur généralisée. Le making of rassemble quant à lui en fait plusieurs entretiens avec les scénaristes et les acteurs. On apprend notamment que l'idée du film est partie d'une anecdote réelle survenue à un collaborateur belge de Dominique Farrugia qui, se faisant arrêter par la police en voiture, est reparti comme si de rien n'était, tout Belge qu'il était, pas assez futé pour comprendre notre législation routière. On l'aura compris, le film pointe du doigt ce « petit racisme du quotidien » à l'égard des Belges.
en plus
soutenir
Recevez l’actualité tech et culture sur la Newsletter cesar
Inscrivez-vous
OK
Non merci, je suis déjà inscrit !