par Carina Ramon
16 juin 2017 - 10h36

Il a déjà tes yeux

année
2017
Réalisateur
InterprètesAïssa Maïga, Lucien Jean-Baptiste, Zabou Breitman, Vincent Elbaz
éditeur
genre
notes
critique
7
10
A

C'est l'histoire d'un couple comme tant d'autres qui a tout pour être heureux hormis une descendance. L'infertilité de Sali (Aïssa Maïga) étant définitive, elle se tourne avec son compagnon Paul (Lucien Jean‑Baptiste) vers l'adoption et se voit proposer le petit Benjamin, aussi blanc que ses futurs parents sont noirs !

 

Une grande première pour l'administration (incarnée à l'écran par l'excellente Zabou Breitman) qui semble en plein doute face à cette situation inversée inédite, et le début des ennuis pour Sali et Paul qui vont devoir gérer un grand bonheur en même temps qu'une famille absolument hermétique à toute idée de brassage des cultures. Ils pourront toutefois compter sur le copain envahissant et complètement barré Manu (Vincent Elbaz, excellent lui aussi) et l'amour maternel enfoui de la maman de Sali (Marie‑Philomène Nga, un spectacle à elle toute seule) pour faire bouger les frontières. 

 

Devant et derrière la caméra, Lucien Jean‑Baptiste filme une petite perle de comédie qui va à toute vitesse, au caractère social évident. Sans rien forcer ni imposer, il inverse avec malice et finesse une situation profondément ancrée jusqu'ici dans l'inconscient : ce sont les parents blancs qui adoptent généralement les enfants noirs. 

 

Dans un grand élan d'amour et de drôlerie, il rebat les cartes et fait rire avec tous les clichés éculés. Hormis la fin qui pousse trop loin le comique de situation, un excellent moment qui fait aussi réfléchir. 

 

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Tous publics
Prix : 16,99 €
disponibilité
23/05/2017
image
BD-50, 94', zone B
2.40
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Français Audiodescription
sous-titres
Français pour sourds et malentendants
7
10
image

Une lumière d'hiver un peu dure mais une tonne de couleurs dans les décors et le stylisme pour compenser et faire chaud au cœur. Pas de défaut hormis un rendu à tendance vidéo, de tous les jours. 

7
10
son

On peut compter sur quelques symphatiques titres musicaux pour rythmer encore davantage le film et chatouiller les enceintes. On reste de toute façon sur un petit « 5.1 » avec des dialogues omniprésents.

2
10
bonus
- Autour du film (2')
- Scènes coupées (12')

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