Ice Quake
Alaska. En pleine période de Noël, une famille se retrouve piégée dans les montagnes enneigées. Sous les étendues gelées du territoire, plusieurs fissures sont apparues et fragilisent le sol. Les tremblements de terre ne cessent de s’enchaîner et une course contre la montre commence aussi bien pour la famille désemparée, que les équipes scientifiques déployées pour stopper le phénomène.
Avis aux nostalgiques du cinéma catastrophe des Nineties, loin des budgets colossaux de Independence Day (Roland Emmerich, 1996), Volcano (Mick Jackson, 1997) ou encore Le pic de Dante (Roger Donaldson, 1997), Ice Quake penche plutôt du côté artisanal du cinéma, sans pour autant négliger les ingrédients du genre.
Ainsi, conforme aux règles spectaculaires de toute fin du monde (partielle ou totale), fissures intempestives, collisions sur fond de cris alarmants et autres trous béants, accompagnent des personnages coincés dans leurs étiquettes conventionnelles (à noter, des géniteurs en panique face au sort réservé à leurs rejetons, des militaires bourrins, des scientifiques à la fois bons et mauvais).
Et comme une catastrophe n’arrive pas toute seule, Ice quake est doté d’une morale pro‑écolo parfaitement prévisible : tout est de la faute des hommes. Vous parlez d’un scoop.