I Wish
Japon. Du nord au sud de l’île de Kyushu, deux frères sont séparés suite au divorce de leurs parents. Koichi (Koki Maeda), l’aîné, vit auprès de sa mère et de ses grands‑parents dans une petite ville rurale, proche du volcan Sakurajima. Son petit frère Ryunosuke (Ohshirô Maeda) est parti avec leur père, un guitariste rock plutôt irresponsable. Tous deux se sont jurés de se retrouver. Un jour, ils embarquent dans des TGV respectifs et entraînent quelques amis dans l’aventure. Au point d’intersection des trains, les souhaits de chacun d’eux sont supposés se réaliser.
Le réalisateur Hirokazu Kore-Eda (Still Walking, Nobody Knows) aborde à nouveau le thème de la famille, la façonne selon les souvenirs et le quotidien de trois générations puis l’idéalise, en toute innocence, selon le point de vue candide de deux enfants. Après tout, ils souhaitent qu’elle se recompose et tant mieux si leurs vœux secrets les mènent vers des lignes ferroviaires destinées à se croiser, sorte de périple initiatique où les fillettes et les garçons hurlent leurs attentes nourries de grandes espérances. Un beau film.