Hunted
Un soir pluvieux de réveillon, Della (Kim Basinger), épouse malmenée par un mari violent et mère de jumeaux, se rend au centre commercial afin d’effectuer les ultimes achats de Noël. Mais Della peine à trouver une place de parking. Elle aperçoit alors un automobiliste mal garé, laisse un mot sur son pare‑brise, sans imaginer que sa nuit va basculer dans l’horreur. Ou plutôt un jeu du chat et de la souris à l’intérieur d’une forêt dense et humide, entre Della et une bande de jeunes enragés.
Rien de bien révolutionnaire ici. Le parcours infernal dans ces bois ténébreux emprunte de toute évidence la voie attendue du survival de base, qui consiste à pousser cette douce mère de famille vers ses propres limites (réflexe de survie moyennant bien sûr un passage obligé par le massacre gore de ses persécuteurs), et révéler sa nature profonde (métamorphose de la femme au foyer en véritable harpie sanguinaire).
Notons que du côté des mauvais djeun’s, chacun a droit à son étiquette ethnique : l’Asiatique, le Noir, le Sud‑Américain et le Blanc, tous réunis pour pulvériser le sexe faible. Métaphore féministe ou condamnation des minorités en voie de dégénérescence ? À vous de juger.