Hunger Games
Pour ceux qui ne le sauraient pas, Hunger Games, c'est à la base une trilogie de romans pour ados écrite par Suzanne Collins. Un vrai succès aux États‑Unis, un peu moins en France.
Nous sommes dans le futur. Katniss Everdeen, 16 ans, est citoyenne du district 12 de Panem, pays bâti sur les ruines des États-Unis. Le gouvernement en place, le Capitole, règne en maître absolu sur les douze districts qui composent le pays. Après l’échec d’une révolte quelques décennies plus tôt et pour étouffer dans l'œuf toute tentative de rébellion, chaque année, le Capitole met en place un spectacle télévisé, les Hunger Games. Dans chaque district, un garçon et une fille âgés de 12 à 18 ans sont tirés au sort et envoyés dans une arène afin de s’entretuer. Au total, une vingtaine de jeunes doivent combattre jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un…
Comme d'habitude avec ce genre d'adaptation cinéma, ça dure plus qu'il ne faudrait. Harry Potter dépassait à chaque fois les 2h30, Le monde de Narnia s'étire à coup sûr au‑delà des deux heures, tout comme Twilight ou encore Le seigneur des anneaux.
Et c'est encore une fois le cas ici. 2h23 crédits compris. C'est beaucoup. Surtout quand on sait qu'il faut une bonne heure pour planter le décor. Heureusement, une fois le jeu commencé, ça devient beaucoup plus intéressant et plus rythmé. Il était temps, le film a failli nous perdre avant même de démarrer. Et dire qu'il y a encore deux épisodes à suivre de cette Battle Royale version pop‑corn.