Hung saison 2
Après une première saison (cliquez sur Hung saison 1 pour accéder au test) pleine de découvertes et de surprises pour Ray et Tanya qui, rappelons‑le, ont monté leur petite affaire de « bonheur pour femmes seules » afin de remédier au marasme économique ambiant et, pourquoi pas, donner du plaisir à celles qui en manquent cruellement, les voici lancés sur orbite (sans mauvais jeu de mots).
Leur carnet d'adresses s'est agrandi, mais un problème majeur demeure : la fidélisation de la clientèle. Entre une femme (très) enceinte lâchement abandonnée par son mari, une riche veuve éplorée et une frigide notoire, Ray ne chaume pas. Mais il a aussi une fâcheuse tendance à froisser ses clientes. Aidé de Tanya, sa maquerelle préférée et fidèle amie, il va s'adapter et tenter une approche plus « féminine » de ces femmes qui le rémunèrent pour passer une heure ou une nuit avec lui. Une sensibilité nouvelle qui va aussi lui permettre de se rapprocher de son ex‑femme et de ses enfants.
De son côté, Tanya est en plein doute. Depuis que la très chic Lenore a elle aussi décidé de coacher Ray, elle doit faire face à une sévère concurrence. Complètement déstabilisée, elle jette son dévolu sur un maquereau de Détroit, jamais avare en conseils douteux.
Une deuxième saison surprenante parfois (les corps se dévoilent entièrement), dérangeante (faire appel à un gigolo à huit mois de grossesse n'est pas chose banale !), mais toujours singulière, naviguant hors des sentiers battus, interprétée à la perfection (géniale Jane Adam) et surtout jamais graveleuse. Pas de rebondissements à la 24 heures chrono bien sûr, mais une intrigue concoctée à la fois par une femme (scénariste) et un homme (producteur), ce qui fait tout le charme et la finesse de cette série pour amateurs de décalage assumé et d'humour doux‑amer.