par Carina Ramon
09 novembre 2012 - 17h26

How to Make it in America saison 2

année
2011
Créateur
InterprètesBryan Greenberg, Victor Rasuk, Lake Bell, Luis Guzman
éditeur
genre
notes
critique
8
10
label
A

Il y a Ben (Bryan Greenberg) et Cam (Victor Rasuk), 26 ans et prêts à tout pour lancer Crisp sur orbite, leur marque de fringues branchées ; la belle Rachel (Lake Bell), ex de Ben un peu paumée ; le pote Kappo (Eddie Kaye Thomas), self‑made‑man et seul « richard » de la bande ; Domingo (Kid Cudi), expert en promenades canines et cannabis ; Rene (Luis Guzmán), Domincain en reconversion légale dans la boisson énergisante ; Lulu (Nicole LaLiberte), modeuse ultra‑branchée et nouvelle copine de Cam ; ou encore le très tatoué Tim (James Ransone), ancien dealer devenu accro au bio.

Tout ce petit monde évolue en bande, s'éloigne et se rapproche, tels des électrons, de soirées branchées en rendez‑vous d'affaires décontractés, avec un seul but : faire son trou dans la grosse pomme, la ville de New York étant de toute évidence le personnage central de cette « feelgood série ».

Mixité sociale et culturelle, vision douce‑amère d'une génération qui peine à s'en sortir mais garde toujours espoir, How to Make it in America brasse tous ces thèmes qui font de l'Amérique un vaste champ des possibles. Une série dont le côté bobo peut agacer, mais diablement positive et énergisante. Si vous avez aimé le premier opus (cliquer ici), ne loupez pas cette seconde et dernière saison encore plus sexy et rythmée.

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dvd
cover
Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
12/09/2012
image
2 DVD-9, 8 x 28', zone 2
1.77
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Anglais Dolby Digital 5.1
Hongrois Dolby Digital 2.0
sous-titres
Français, anglais pour sourds et malentendants, hongrois, néerlandais, danois, finnois, norvégien, roumain, suédois
7
10
image
Des décors encore plus arty que pour la saison 1. Tout le monde est beau, super looké (c'est Marc Jacobs qui signe le stylisme), habite dans des lofts industriels ou des quartiers bobos. Une grosse publicité pour la ville de New York, mais qui ne fait jamais toc, méthode de filmage sur le vif oblige, avec léger grain et caméra toujours en mouvement.
7
10
son
Quel plaisir de retrouver le titre groovy d'Aloe Blacc, I Need a Dollar (album Good Things) sur le générique de cette série résolument positive. Les young adult sont clairement visés et le score indie rock/electro de la série le prouve à chaque épisode : des Frenchies de M83 (Midnight City) à Akon (Locked Up) en passant par Martin Solveig et Dragonette (Big in Japan). De l'énergie à revendre, des party déjantées et de la tchatche, beaucoup de tchatche !
5
10
bonus
- Résumé de la saison 1 (2')
- Commentaires audio en VO non sous-titrée français des épisodes 1, 2 et 8, avec Ian Edelman (créateur, producteur exécutif), Julian Farino (producteur exécutif), Bryan Greenberg et Victor Rasuk (acteurs)
- Au cœur de la série : les comédiens parlent de l'évolution de leur rôle (10')
- Trois jours downtown : rencontre avec trois créateurs indépendants new-yorkais (8')
Hormis les commentaires audio non sous-titrés, saluons la petite touche d'originalité toujours présente au sein de l'interactivité de How to Make it in America. Alors que la saison 1 présentait une véritable légende urbaine de New York en la personne de Wilfredo Gomez (skater hors pair à la personnalité peu commune que l'on voit régulièrement dans le show), cette fois, ce sont trois créateurs new‑yorkais indé qui sont mis en avant. Le module est court (8'), mais montre à quel point la série s'imprègne de personnages réels pour un souci d'immersion au cœur de la ville.
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