How to Make it in America saison 1
Malgré la crise, le rêve américain a encore de beaux restes. Mais comment réussir en Amérique ? (« How to Make it in America »). C'est la question à laquelle vont tenter de répondre deux p'tits gars de New York, Ben et Cam, 25 ans, bien décidés à faire leur trou dans la grosse pomme. Après la douloureuse expérience d'un stock de skate‑boards sérigraphiés sans acquéreurs, ils tiennent enfin leur idée : lancer leur marque de jeans d'inspiration 70's, Crisp Denim. De grosses galères en petits arrangements avec la loi, et grâce à leur vaste réseau de connaissances, ils vont peu à peu pousser les portes et rencontrer les bonnes personnes.
Mais leur chemin est encore long, d'autant que certaines histoires ne sont pas encore réglées. Ben (Bryan Greenberg) en pince toujours pour la belle Rachel (Lake Bell), décoratrice d'intérieur loufoque et recasée avec un brillant homme d'affaires. Tandis que Cam n'arrive pas à se détacher de son encombrant cousin Rene (Luis Guzman), ex‑détenu qui tente de se racheter une conduite dans le business des boissons énergisantes. De soirées branchées en rendez‑vous d'affaires, leur charme et leur bagout vont être mis à rude épreuve.
Série d'ambiance à (forte) tendance branchée, How to Make it in America se veut aussi réaliste qu'une série voisine comme Friday Night Lights, mais prend aussi son exact contre‑pied. Là où la jeunesse texane de cette dernière n'a d'autre échappatoire que le sport pour vibrer et rêver d'un avenir meilleur, ici, la ville de New York fait toute la différence. Véritable personnage central et lieu de tous les possibles, qui leur fournit à la fois accès à la culture (on y parle Murakami, expos photos…), connaissance accrue de la rue et esprit de débrouille salvateur. Soit autant d'occasions de sauter (ou contourner) tous les obstacles.
D'aucuns pourront juger la série un peu trop bobo ou arty pour plaire au plus grand nombre (si l'argent n'est pas un problème, c'est quand même mieux d'en avoir), mais l'énergie positive qui se dégage du show et les petites romances annexes ne seront pas pour déplaire aux ex‑friends de Friends.