par Cédric Melon
17 septembre 2013 - 15h04

Homeland saison 2

année
2012
Créateurs
InterprètesClaire Danes, Damian Lewis, Morena Baccarin, Mandy Patinkin, David Harewood, Diego Klattenhoff
éditeur
genre
notes
critique
8
10
label
A

La saison 1 de Homeland a été un immense succès, tant critique (discutable…) que public. Sans parler de son final : un retournement de situation particulièrement efficace. La saison 2 de 12 épisodes ne décevra pas les amateurs de la première heure et réussit même le pari de réconforter les réfractaires.

Rappel des faits. Construite comme un thriller paranoïaque, la première saison de Homeland retrace le retour au pays du soldat Nicolas Brody (Damian Lewis) après avoir passé huit ans en détention entre les mains d’un groupe islamiste indépendant en Irak. S’il est accueilli en héros par les plus hautes instances américaines, l’agent de la CIA Carrie Mathison (Claire Danes, Romeo+Juliette) voit en lui un terroriste tapi sur le sol américain.

Virée à l'issue de la saison 1, Carrie revient travailler pour Saul (Mandy Patrinkyn) à la CIA, tandis que Brody (Damian Lewis) poursuit son ascension politique au cœur même du pouvoir américain, sans pour autant se défaire du souvenir de Carrie. C'est leur histoire et les liens qui les unissent qui servent ici de fil rouge. En toile de fond, se profilent la traque du terroriste Abou Nazir et le complot interne à la CIA. L'ennemi vient cette fois de l'intérieur. Autant de pistes narratives qui se démarquent de la série israélienne originale Hatufim sur laquelle repose Homeland.

Les auteurs de cette deuxième saison trouvent donc leur propre identité et se rapprochent aussi à chaque épisode un peu plus de la recette qui a fait le succès de 24 heures chrono. Ce qui n’est pas un hasard, puisque le créateur de la série, Howard Gordon, est aussi un ex‑producteur et scénariste de 24 heures chrono. Et le mélange est détonant : tension psychologique palpable, longues séquences de suspense en temps réel et rebondissements à couper le souffle sont au menu de chaque épisode. Le tout emmené par une Claire Danes assez spectaculaire en agent de la CIA révulsée perpétuellement au bord du gouffre.

Au moment de sa diffusion aux États-Unis, la saison 2 a pulvérisé les records d’audience de la chaîne câblée Showtime et a été immédiatement renouvelée pour une saison 3. Succès mérité, cette fois.

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Tous publics
Prix : 49,99 €
disponibilité
13/09/2013
image
3 BD-50, 12 x 50', zone B
1.78
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Français DTS 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Espagnol DTS 5.1
Allemand DTS 5.1
Italien DTS 5.1
sous-titres
Français, anglais, danois, néerlandais, espagnol, finnois, allemand, italien, norvégien, suédois
8
10
image
On monte d'un petit cran par rapport à la saison 1. Le rendu vidéo est légèrement moins présent qu'auparavant et la photographie clinique laisse place ici à un peu plus de chaleur, notamment en ce qui concerne les séquences tournées en multi-caméra au Moyen‑Orient. Sans parler de la précision et de piqué, admirables. Un chouette rendu HD, carré et efficace.
8
10
son
Le double français de Claire Danes est à saluer, mais le reste des voix confère à l'ensemble une douceur qui n'est pas de mise dans la version originale. Cela dit, cette piste DTS mi‑débit a pour elle une capacité à faire davantage vibrer les enceintes surround. La VO montre un niveau de volume moindre à l'arrière, mais a pour elle le jeu des comédiens originaux. Dans les deux cas, le caisson très actif soutient à merveille les instants de tension comme les scènes d'action, ou encore les passages jazzy chers à Carrie.
5
10
bonus
- Scènes inédites (4')
- Retour au pays : le tournage en Israël (8')
- Making of du dernier épisode (16')
- Prologue de la saison 3 (2')
- Journal du tournage par le comédien Damian Lewis en Super 8 (11')
De sympathiques suppléments qui laissent entrevoir l'armada de talents alloués à ce genre de tournage. Qu'il s'agisse du passage de l'équipe à Tel‑Aviv en compagnie des techniciens d'Hatufim pour le scènes se déroulant au Moyen‑Orient (avec tension réelle lors d'une vraie/fausse manifestation à laquelle se sont invités de vrais participants), ou bien le journal vidéo de Damian Lewis présentant de manière ludique le casting et la production au grand complet, l'esprit d'équipe est palpable et en dit long sur le savoir‑faire US en la matière.
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