Hollywood People
Lolita (Hilary Swank), jeune prostituée, parcourt les rues de Los Angeles coiffée d’une perruque blonde, tout droit sortie de Pretty Woman, si ce n’est qu’ici, la réalité n’a aucune chance de déboucher sur le glamour d’une histoire à l’eau de rose.
La jeune femme, un peu paumée, fait alors la connaissance d’un Noir recherché par un gang, dont la petite amie est sur le point de le quitter. Puis, il y a cet acteur sex-symbol, Peter Blaine (Peter Dobson), dont rêve Lolita, qui exhibe une bimbo superficielle afin de dissimuler son homosexualité. Après nombre de péripéties et au hasard de la nuit, Lolita ne tarde pas à rencontrer son idole dans une chambre lugubre…
Hollywood People est aussi un film sur L.A, cette ville tentaculaire et son microcosme rempli de faux-semblants. Ici, chaque cliché (illustration d’une faune hollywoodienne décadente, typage des personnages avec prostituées en pagaille, junkies, acteurs psychotiques, hommes d’affaires froids et obsessionnels pris entre la folie et une profonde solitude) contribue au mythe du star-système et de son envers glauque.
Dommage, cependant, que la dynamique de la déchéance soit si peu exploitée et que l’intention d’une boucle narrative si peu respectée.