par Carole Lépinay
27 avril 2011 - 12h01

Holiday

année
2010
Réalisateur
InterprètesJean-Pierre Darroussin, Judith Godrèche, Josiane Balasko, Scali Delpeyrat, Marc Rioufol, Françoise Lebrun
éditeur
genre
notes
critique
7
10
A

Rien ne va plus pour Michel Trémois (Jean‑Pierre Darroussin). Il vient de rater le dernier train pour Paris et semble complètement déboussolé. Heureusement, il trouve médicaments et oreilles attentives dans une pharmacie du coin. Ainsi, il se met à raconter le week‑end qui a définitivement changé sa vie. Au départ, il s’agissait juste d’une trêve romantique avec sa femme Nadine (Judith Godrèche), bien que la belle‑mère (Josiane Balasko) soit de la partie, dans un relais‑château de Cahors afin d’essayer de raviver la flamme (surtout sexuelle) dont souffrait son couple. Mais un meurtre crapuleux dont il s'est retrouvé accusé a tout bouleversé…

Holiday est une sorte de version cinématographique du Cluedo, traversé d’un petit vent de folie. En circulation permanente dans les couloirs, l’ascenseur ou les chambres du château, chaque personnage est livré dans toute sa bizarrerie et son absurdité. On y croise ainsi un nain hyper‑sexué, un privé à la dentition pourrie, une femme de chambre à la recherche du troisième type, une nymphomane, et on en passe.

Guillaume Nicloux s’amuse avec les codes de l’investigation façon Agatha Christie, et le résultat de ce puzzle chaotique, moyennant flashback, progression à tâtons, aller sans retour pour certains et projection dans le grand théâtre de l’absurde, est désopilant.

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dvd
cover
Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
20/04/2011
image
DVD-9, 85', zone 2
2.35
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Français Dolby Digital 2.0
sous-titres
Aucun
7
10
image
Ambiance Agatha Christie, couloirs d'hôtel feutrés, chambres rococo, atmosphère désuète… Pas d'effets tape‑à‑l'œil, mais des lumières naturelles et des couleurs pastel, presque délavées. En résulte un petit manque de précision et une certaine mélancolie, malgré la folie latente. À noter aussi, quelques contrastes difficiles et de légers fourmillements inhérents à la photo du film.
5
10
son
Très claire au niveau des dialogues, propulsés avec vivacité et précision, cette piste 5.1 n'a de multicanale que le nom. Ne vous attendez donc pas à la moindre spatialisation. Même la bande originale concoctée par Julien Doré n'est au final que très peu usitée, hormis sur les génériques et lors d'une transition ou deux.
5
10
bonus
- Guillaume Nicloux ou l'art de la compromission (24')
- Jean-Pierre Darroussin, de la comédie à la farce (15')
- Teaser
- Bande-annonce
Le réalisateur Guillaume Nicloux exprime son goût du risque et de la création improvisée. Son travail avec les acteurs étant déterminant, l'autoportrait de Jean-Pierre Darroussin arrive donc à point. Il décrit, avec précision, chaque subtilité apportée à son personnage de « pauvre type ». Deux excellents compléments.
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