par Cédric Melon
26 décembre 2009 - 18h03

Heroes saison 3

année
2008
Créateur
InterprètesMilo Ventimiglia, Greg Grunberg, Hayden Panettiere, Adrian Pasdar, Ali Larter, Zachary Quinto
éditeur
genre
notes
critique
3
10
A

Le futur… Un Peter Petrelli balafré et une Claire Bennett brune luttent pour survivre dans un monde où les « Heroes » sont devenus des parias, traqués pour être éliminés.

Il semble loin le temps où Heroes explosait les records d’audience sur la chaîne américaine NBC… Où chaque apparition d'un acteur déplaçait les foules… À l'époque, en dépit de ce succès, Tim Kring soulevait une donnée importante : « D’un côté, je suis ravi que des millions de fans connaissent la série, en parlent et en discutent entre eux. De l'autre, en tant qu’auteur/producteur de la série, je sais que Heroes coûte cher à faire. Elle représente un investissement très important, tant pour la chaîne que pour les producteurs. Il faut qu’elle soit rentable, sinon... ».

Quelques mois et deux saisons plus tard, le bateau prend l’eau. Le budget pour réaliser un épisode a été revu à la baisse et l’utilisation des effets spéciaux (donc du pouvoir de certains héros) se fait de plus en plus rare (dommage pour une série sur les super-héros avec des super-pouvoirs…). Ajoutez à cela une grève des scénaristes qui n’a pas aidé à fidéliser le public (la saison 2 a été réduite à onze épisodes) et des « excuses » de Tim Kring, concernant la qualité des scénarios de la saison 2, qui n’ont fait qu’accentuer le doute…

La saison 3 se devait de remonter la barre, terre promise d'une bataille hallucinante entre gentils héros et méchants comploteurs. Seulement, Tim Kring a choisi de brouiller les cartes à outrance. On finit par ne plus rien comprendre au récit et voyager dans le temps sans trop savoir pourquoi (à l'inverse de Lost saison 5). Pire, les personnages ne sont plus les mêmes d’un voyage dans le temps à l’autre, d'où la confusion des genres (Sylar devient gentil puis re-méchant, etc.).

De nouveaux personnages ont aussi été dotés de pouvoirs toujours plus puissants, mais se retrouvent encore et toujours dans un sale pétrin. Pas très logique tout ça… Ajoutez à cela des histoires d’amour hors sujet et on finit par chercher les raisons qui nous ont fait aimer la série la première fois. L'esprit est toutefois là et les aficionados devraient y trouver leur compte. Une chose est certaine, il faudra attendre la saison 4 pour savoir si Tim Kring a retrouvé son inspiration.

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blu-ray
cover
- de 12 ans
Prix : 59,99 €
disponibilité
08/12/2009
image
5 BD-50, 40’ x 25 épisodes, zone B
1.78
HD 1 080 (VC-1)
16/9 natif
bande-son
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
sous-titres
Français, anglais, espagnol
8
10
image
Là, il faut bien l'avouer, c'est une pure merveille. Les contrastes sont parfaitement appuyés, les couleurs d’une richesse inouïe, le niveau de détail et la profondeur exquis. Pour une série TV, c'est une réussite.
8
10
son
Malheureusement pour les amateurs de la VF, ils ne pourront pas l’apprécier sur cette édition Blu-Ray. Ils se consoleront néanmoins avec une piste anglaise (DTS-HD 5.1) d’un dynamisme forcené, dotée de basses toujours mises en valeur à bon escient. Seul défaut d’un ensemble cohérent, puissant et parfaitement exploité dans la répartition de ses effets : la musique. Elle prend très vite une trop grande importance par rapport aux restes des effets sonores et parfois même des dialogues. Un peu plus de nuance aurait été salvateur.
7
10
bonus
- Focus sur les super-pouvoirs des personnages (10')
- Sujet sur les effets spéciaux (8')
- Accessoires de la série (6')
- Les œuvres de Tim Sale pour Heroes
- L'envers d'un épisode (20')
- Coup d'œil sur la saison 4 (5')
- Rencontre avec les scénaristes et Tim Kring (14')
- La construction de Coyote Sands (11')
- Heroes Unmasked : les coulisses de la série en PIP (20')
- Scènes coupées commentées (10')
- Hero Connections : suivez votre personnage favori
- Accès BD Live
- Clip publicitaire
Une interactivité inégale. Tout ce qui concerne l’aspect technique de la série est judicieusement décrypté et mis en valeur par nombre de modules informatifs (effets spéciaux, accessoires, décors…). Mais dès que Tim Kring ou un autre intervenant tentent de nous faire croire que cette saison 3 est une sorte de retour aux sources (voir le documentaire sur les coulisses de la série avec interviews des acteurs et des créateurs), le discours semble moins convaincant.
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