Hell
En 2016, la Terre est devenue un vaste désert, asséché par les rayons meurtriers du soleil. Philip (Lars Eidinger), Marie (Hannah Herzsprung) et sa petite sœur Léonie (Lisa Vicari) doivent compter sur le peu de carburant qui leur reste pour espérer atteindre les montagnes et y trouver de l’eau. Mais le voyage est vite interrompu par l’assaut d’autres survivants. Une lutte sans merci pour la survie commence.
Sous la tutelle du maître de l’apocalypse spectaculaire, Roland Emmerich (Independence Day, Le jour d’après, 2012), Tim Fehlbaum, jeune réalisateur d’origine suisse, signe son premier film. La forêt calcinée de Valle Mala (Corse), après les incendies de 2009, campe le paysage lunaire et dévasté de ce survival post‑apocalyptique. L’aventure jonchée d’écueils, qu’il s’agisse de l’âpreté du climat ou de la menace d’une altérité que l’on ne voit pas (du moins, dans la première partie), rappelle de toute évidence La route (2009) de John Hillcoat.
Hell signifiant « lumineux » en allemand, détermine la cause du cataclysme, tandis que sa traduction anglaise prédit ses répercussions. Mention honorable pour ce premier coup d’essai.